lundi 5 avril 2010

Original..

Apponter sur le Charles de Gaulle en DR400



Pour faire face à la réduction de ses budgets la Marine Nationale étudie la possibilité d’organiser des rassemblements d’avions légers sur le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle. Le premier pourrait avoir lieu en juin prochain, au large de Cannes, à l’occasion du salon Euravia.

Il est évident que ce n’est pas avec une dizaine de rassemblements par an que la Marine Nationale va renflouer son budget, mais les droits d’inscription permettront de faire rentrer un peu d’argent liquide dans les caisses et surtout d’occuper le personnel de bord. Faute de moyens financiers suffisants, les pilotes de l’Aéronavale volent de moins en moins et les personnels affectés au pont d’envol et sur la passerelle sont désœuvrés.

Le PAN Charles-de-Gaulle offre une piste de 260 m de long.
L’avantage est que le vent est toujours dans l’axe et sa vitesse peut-être modulée. Un atout pour les pilotes d’aéro-club les moins expérimentés.

L’idée est de faire le tour des côtes françaises et d’ancrer le porte-avions au large d’une dizaine de villes, de Calais à Cannes, en passant par Brest, Bayonne ou encore Perpignan. A chaque escale, les pilotes privés de la région auront ainsi la possibilité de venir se poser sur le pont du navire, en pleine mer. Les frais de participation n’ont pas encore été déterminés, mais ils ne devraient toutefois pas excéder 150 euros par pilote, hors frais d’hébergement. Les pilotes auront en effet la possibilité de séjourner 24 heures sur le porte-avions pour pouvoir faire des tours de piste.

Ce fly-in aéronaval est ouvert à tous les pilotes privés français titulaires d’une licence valide. Ils devront avoir suivi au préalable un entrainement spécifique d’atterrissage de précision et de décollage court. Cet entrainement sera validé par un test avec un inspecteur de la DGAC. La DGAC, elle-même confrontée à des réductions de budget, a décidé que ce test serait payant.

Le seul bémol est que seuls les avions de construction française auront le droit de se poser sur le Charles-de-Gaulle. Du fait de son statut de navire de guerre, les avions américains de type Cessna ou Cirrus, sont interdits. Une dérogation pourrait être accordée aux Diamond au nom de l’Europe. Toutefois, pour les DR400 et autres Lionceaux il sera nécessaire d’ajouter des cocardes. Le GSAC est en train de valider les modèles déposés par Aerodif.


Publié le 1er Avril
Article tiré de http://www.aerobuzz.fr
Écrit par : Gil Roy

2 commentaires:

Lucas a dit…

Lol c'est pas la même longueur de piste qu'à Brest ^^ Y a pas vraiment de pts communs à part la mer ;)

Bon vol.

Nicolas a dit…

LOL oui c'est vrai..

Ça doit pas être facile de poser la dessus ^^

En tout qu'à beau POISSON D'AVRIL :D !